vendredi 9 janvier 2015

En partance pour l'île Sainte Marie

Reprendre un taxi-brousse pour retourner à Moramanga pour tenter d’attraper un autre taxi-brousse et se diriger à Tamatave sur la côte Est par la RN2.
 
 
Le trajet est long. Plus de cinq heures pour  atteindre cette ville. Bus étroit. Tous serrés à se cramponner au siège pour ne pas écraser son voisin. Fenêtre ouverte pour laisser pénétrer l’air frais et parfois pollué dès que l’on traverse les villages du fait de la circulation alors concentrée et intense. Petits marchés colorés. Embouteillage entre les camions, les pousse-pousse, les taxi-brousses et les habitants qui vont et viennent  des deux côtés. Tous les étals exposent ce qu’ils ont à vendre. Ils sont concentrés, côte à côte. Pas un espace. Puis le bus pénètre dans le village. Il se fraie un chemin parmi cette effervescence. Même le bruit semble aussi démesuré que toute cette agitation. Cette agitation, cette vie que l’on aime. C’est le cœur du village qui bat ici.
 
 
 
Continuer la route ainsi. Paysages toujours aussi verdoyants. Petits villages faits de petites maisons en bois et aux toits faits de feuilles de palmier. Elles sont toutes sur pilotis, à peine surélevées. Pour ne pas avoir les pieds dans l’eau. Mais comment peuvent-elles résister quand il est annoncé de fortes rafales de vent voir des cyclones ? Tout peut être emporté à tout moment, dévasté en l’espace d’un instant face à cette fragilité.
 
 
Tamatave, ville au bord de l’océan indien et premier port de Madagascar. Escale pour prendre un bus pour le Nord en direction de Soanirana, petit port d'embarquement qui permet de rejoindre l’île Sainte Marie. Se lever tôt, à 5h du matin ! Se rendre à la gare routière pour acheter les tickets.
 
 
Oui, il reste deux places !! Le chargement commence. Tous les bagages sont montés sur le toit du taxi-brousse. Valises, sacs remplis de riz, de pommes de terre et autres légumes ou fruits. Sacs remplis de vivres et dans les paniers surgissent les oies, les poules, les canards à la recherche d’oxygène ou bien tentant d’échapper à leur pauvre sort. En effet, elles vont faire la joie des hôtes le soir du réveillon.
 


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