Le réveil sonne. Quatre heures du matin. Se lever. Avaler un café noir. Nous sommes prêts. Fermer la porte de la maison. Sensations déjà vécues mais à chaque fois autre. Pour nous rappeler que chaque départ n'est pas tout à fait pareil. Un peu plus ou un peu moins. On essaye de se rappeler comment c'est. Mais non, tout est à chaque fois nouveau. Comme ce jour qui se lève. Frissons. Il fait froid. Il a gelé cette nuit. Le ciel est noir. Plein d'étoiles qui scintillent. Orion, le chasseur légendaire, est là, devant nous.
S'engouffrer dans la voiture froide. Puis le train. Paris, aéroport Charles de Gaulle. L'agitation est à
l'intérieur pendant que dehors, les avions s'élèvent ou bien touchent la terre ferme. Clic, clac, boum, brr, bruit des pas, des valises à roulette, des chariots qui boitent. Attendre son tour, son vol.
Être parmi d'autres en partance pour un ailleurs qui se laisse imaginer, rêver...
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