Morondava, ville au bord de l’océan. Elle se situe au cœur de la région Sakalava, une des 18 ethnies Un centre ville très vivant. Ainsi qu’une presqu’île, Nosy Kely. C’est là où nous avons posé nos sacs. Ici, petit havre de paix. Les petits hôtels sont mêlés aux habitations des pêcheurs. Puis, au bout du chemin, le petit port de pirogues et de boutres. Vont et viennent les pirogues chargées de sacs de riz, les femmes avec leurs bassines pleines de poissons du jour : capitaine, crevettes…
Morondava, célèbre
pour son allée de baobabs. Ici, on trouve trois des sept espèces de baobabs
présentes à Madagascar. « Adansonia grandidieri » est le plus
spectaculaire. Cette allée est le « phare » de ce pays. Comment ne
pas résister à ces alignements de baobabs le long d’une longue piste rouge de
latérite ? Nous partons en taxi pour la rejoindre. Il a beaucoup plus ces
derniers jours. Beaucoup d’orages en fin de soirée. La voiture évite les trous,
les ornières. Parfois, le passage
se complique avec la présence de l’eau. Il
faut descendre de la voiture et vérifier la hauteur de l’eau avant de pouvoir s’engager.
La voiture prend son élan. On est dans l'eau jusqu'aux phares et l’eau arrive à rentrer par les portes !
L’allée se dévoile
devant nous. Baobabs gigantesques. Erigés tous droits comme pour rejoindre le
ciel. On les surnomme les « racines du ciel ». Ils sont majestueux. La
piste est très fréquentée car
elle rejoint une autre ville, Belo-sur-Tsiribihina.
Charrettes à zébu, vélos, motos et beaucoup de personnes à pied. Comme ce jeune
garçon avec son large sourire et son « kabosy », instrument à musique
typique d’ici, qui nous joue un morceau façon blues. Frissons en entendant
cette mélodie et ce petit bout d’homme qui repart sur la piste vers son chemin…